Chapitre 3 - Branle-bas
Charmants lecteurs,
Adorables lectrices,
Pardonnez ce petit retard d'une semaine. J'ai un peu trop dormi je crois. Dehors, c'est la frénésie, alors je me défends comme je peux.
Le Couple s'est également offert deux excursions sur les terres méridionales du Québec au cours des trois dernières semaines. La première fut l'occasion de visiter le splendide jardin de Céline et le chantier de Paul sis sur le rang du Vide, à Marievielle, P.Q. (Paul occupe sa jeune retraite avec la construction d'un motorisé nautique en contre-plaqué d'après les plans d'un spécialiste disponibles sur Internet, un bijou de la postmodernité.) En plus de nous faire vivre à nouveau une expérience gastronomique digne des princes (car j'en suis un), Paul et Céline nous ont prêté un magnifique moïse d'osier (literie maison et toutou compris) dans lequel ne pas faire mes premières nuits de terrien auprès du lit conjugal (photo à venir dans un éventuel chapitre).
La deuxième excursion nous entraîna encore plus au sud, au lieu dit Frelighsburg, un adorable «bourg» justement, membre en règle de l'Association des plus beaux villages du Québec, et renommé pour un antique moulin qu'on ne peut pas visiter. Un plaisir pour les yeux et la panse. On y vient contempler l'architecture coquette et bien préservée, et goûter le cidre de glace du Domaine Pinnacle ou les spécialités à l'érable d'un ancien magasin général converti en café.
Le grand magasinage est une quête perpétuelle des meilleurs articles aux meilleurs prix. Il a forcé de grandes tournées infructueuses chez les spécialistes du Montréal-Centre et un exil (fructueux celui-là) en sol lasallois où siège la mère Hélène, fournisseuse officielle des couches de coton de ma royale personne (écologiques, économiques, pratiques et made in Estrie).
Au CLSC, où la Mère a légué son bureau, sa tasse de café et sa vue imprenable sur l'Université de Montréal à son voisin de cubicule, le départ pour la maternité est un événement qui se fête. Il faut dire que dans ce milieu presque exclusivement féminin, la moitié de ses collègues connaîtront bientôt (ou ont connu déjà) le même sort, comme en témoigne l'image ci-contre. Au cours d'un dîner tenu en son honneur, ma Porteuse s'est vue remettre plusieurs beaux et généreux cadeaux, dont un magnifique colier d'argent, de pierres et de verre inspiré de l'art déco des années 20 et fabriqué des mains de sa patronne, professeure-chercheure en sociologie et passionnée de joaillerie (à gauche sur la photo). L'émotion était palpable.
Bon deux semaines.
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